1 Septembre 2010
En hypnose, des tests préalables permettent de sélectionner les personnes plus hypnotisables.
En éducation thérapeutique, au contraire, il me semble que la non motivation du patient au départ ne doit pas être un frein à la mobilisation des soignants envers le patient.
Mieux connaitre un sujet peut tout à fait constituer chez un malade le déclencheur d’une motivation extrêmement solide
commentaire de Michel Coulomb: je suis d'accord avec vous; l'absence de motivation au départ ne doit pas être un frein à la proposition d'etp. Je pense que c'est notamment avec ces patients que la présence de patients experts est nécessaire. Le patient expert pourra intervenir avant la rencontre d'inclusion afin de montrer tout le bénéfice que l'on peut tirer d'un programme d'etp.
Cela rejoint mon idée: pour un certain nombres de patients, on devrait commencer, non pas par la proposition ou l'imposition d'une injonction de participer à un programme d'ET, mais par la mise en oeuvre de techniques d'accroche, susceptible de constituer une motivation à aller plus avant.
Le patient expert est en effet un excellent stimulant. Mais si l'on attend que le patient décide de lui même d'y avoir recours, il est bien de s'assurer qu'il ne recourra pas a n'importe quel site internet par exemple.
L'autre approche pourrait consister à faire venir le patient expert au devant du malade. Des associations
font cette démarche, notamment en cancéro de sein. Quoi de plus rassurant pour une patiente prochainement opérée d'une mastectomie que d'en rencontrer une autre venant lui dire qu'il est possible
de mener une vie normale ensuite, sous réserve de se conformer à telles précautions.